Dans mon esprit d'enfance se sont cristallisées des images impressionnistes de nature, le musée d'Auvers-sur-Oise, la nature si inspirante, luxuriante, réfléchissante d'un bonheur pur et simple, au bord de l'eau. Certains films m'ont plongée au cœur d'un imaginaire si blanc et pur, fait de mousseline, de marbre en farandole. Rêve de pierre inondant, idée d'un rivage grec aux ombres de temples, ruines lascives au cœur de la campagne romaine, tout forme un socle intact fixé aux fondations de mon âme. J'écoute — transpercée, la musique de Debussy dans ses arabesques oniriques. Si mélancoliques. Nostalgie du malade. Je suis perdue.
Et je me répète stupide enfant, stupide enfant, stupide !